Session n°7

Publié le par Nicolas Bessec

Mardi 7 février 2006, Plage du Pont, vent d'Ouest 10-12 noeuds, mer haute, 10°C.

Une super sortie par un temps idéal.

Le départ et le retour de la plage du Pont a été assez facile. Nous sommes en mortes eaux et à marée haute, donc l'eau n'arrive pas très haut et il n'y a pas pas beaucoup de vagues surtout à l'extrémités de la plage; mais toujours des cailloux partout à éviter.

BORDS DE PRES
Petite remontée au vent pour se remettre en jambe. Je commence à bien maîtriser l'équilibre au près dans un vent autour de 10 noeuds. Il manque juste un peu de vent pour pouvoir décoller facilement mais j'avance déjà entre 6 et 7 noeuds, pas mal ! Mon GPS (réglé en speedo plein écran) marche nickel et est bien visible sur le bras avant.

Je commence à tester la vitesse en abattant au travers, au dessus de 7,5 - 8 noeuds le bateau commence à décoller. Mon système de stick ne fonctionne pas super avec ma nouvelle rotule et j'ai du mal à ajuster rapidment la hauteur pour bien partir. Je suis donc obligé de bien pomper et de descendre jusqu'au travers bien abattu pour enmagaziner suffisament de vitesse pour décoller. En plus, je me suis plus avancé dans la bateau pour ne pas être trop appuyé sur l'arrière comme lors des sorties précédentes.

J'ai fait un décollage au top devant la plage de Rochebonne. Accélération au travers abattu + surf sur les vagues, puis décollage avec rotation du stick et rappel en arrrière. Je reloffe en bordant pour contrôler la hauteur et ne pas décrocher le foil. S'en suit un pure bord d'anthologie perché sur les foils à contrôler la hauteur, calé à la contregite, par le stick et l'écoute. J'abats pour accélérer et décoller, je loffe pour contrôler la hauteur, je redesends un peu (toujours en l'air contregité), je pompe un peu la GV, je réabats, je redécolle encore plus, je reloffe, je reborde, etc. Le tout à donf au dessus de l'eau, le pied intégral ! Ca devait être encore plus beau de voir ça sur la digue !

Un peu épuisé de ce début de bord, je désalle et attends 1 minute avant de repartir.
Bords de près vers les Letruns à donf en décollant à mi parcours. Je commence à bien comprendre comment manier le bateau au près et du rôle primordial du pompage de la GV. Je suis très tendu en hale bas et pas mal en cunni., du coup l'attaque de GV est très fine et tendue. Ce qui rigidifie le grément à mort et fait accélérer tout seul le bateau.
Le moth perché sur ses foils comme si vous y étiez !

PORTANT
Après ce bord de près sympathique, arrivé aux Letruns,  je décide de redescendre vers la plage pour me tester au portant ... et là c'est pas la même menu !
Le portant est beaucoup plus instable en équilibre. Si on est trop abbatu et sans vitesse le bateau est très instable. La solution est de partir au travers et d'abbatre en relachant par à coups de l'écoute de GV jusqu'au largue. Au dela, le bateau ralenti complètement et devient très instable en assiette. La vitesse au largue est impressionnante et le bateau n'attends que de décoller. Le contrôle de la hauteur devient plus délicat qu'au près. Je fais les mêmes manip' en loffant pour mieux contôler le hauteur et relachant et rebordant de l'écoute pas à coups. Cependant, le bateau va beaucoup plus vite et c'est beaucoup plus difficile pour suivre le rythme. Je m'en sort pas mal mais au bout de quelques minutes, je suis épuisé physiquement et je fais plus d'erreurs. Je décide donc de ralentir le rythme mais la bateau devient plus instable. Entre des efforts rapides et vigilents ou des efforts plus importants et chaotique d'équilibre, je pense quil n'y a pas photo; il faut tenir le rythme sinon, c'est carrément ingérable pour maintenir l'équilibre sur la distance sans désaller.

Voila, le retour fut assez laborieux car j'étais creuvé. Je pense qu'il ne faut pas hésiter à désaller le bateau et se reposer fréquemment sinon, c'est difficile de tenir le rythme. Comme je ne maîtrise pas encore bien le bateau je fais des mouvements larges et inutiles qui me fatiguent d'autant plus. De plus, le camel bag est indispensable car on est obligé de boire en permanence tellement l'effort physique est intense. Au bout d'une heure et demi de nav,  j'ai bu 1 litre d'eau. Ce qui est d'ailleurs un peu juste car j'ai l'ai fini avant la fin.

J'ai pris des photos de la nav avec un appareil jetable étanche, je sais pas trop ce que ça va donner parce-que c'est pas évidant de prendre des photos quand il faut régler en permanence la GV !  A suivre donc ...

Publié dans Navigations

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